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Après...

11 octobre 2006

ChèreCatin, Mon ennemie, Ma soeur,

ChèreCatin, Mon ennemie, Ma soeur,

DSC02272_2Oui j'aime t'appeller par ce nom tu sais. Mon ennemie, ma guerre. J'ai la sensation de revivre quand je suis avec toi. Tu es belle. Tu m'as prévenu merci. Je ne sais pas... où je vais avec toi. Mais j'ai envie. Je suis en vie, bravo. J'aime la distance que nous nous imposons, j'aime savoir que nous ne serons jamais amis, mais amants. J'aime nos vouvoiements, nos week-end, nos batailles. J'aime t'attacher, puis t'embrasser. Je n'aurais jamais cru pouvoir te rencontrer, que l'on puisse vivre tout ça. Pour toi, j'ai envie de me jeter dans quelque chose qui m'effraie, me jeter dans la fumée de nos sentiments. C'est que j'aime...

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2 octobre 2006

moderne

Que faut il penser ? A la terrasse d'un café, seul, je vois arriver des demoiselles assez jolies, qui prennent place à deux mètres de moi. J'écoute évidemment leur conversation tout en faisant mine de regarder au loin ce fantastique paysage bétonné. Et de quoi parlent elles ? de garçons. Mais j'ai eu bien du mal à le deviner, étant donné qu'elles parlaient d'amour comme on parle de gestion d'entreprise. Avec ce calme et ce sérieux, cet ascétisme du langage, cette logique utilisés avec plaisir par une cadre supérieur sans imagination. Quelle tristesse... je ne suis pas resté évidemment. Je pense qu'elles commencaient à énumérer les avantages et les inconvénients du nouvau prétendant... Alors c'est l'amour moderne, l'amour salarié ou fonctionnaire ? Et moi, je cherche encore l'aventure et la mythologie...

29 septembre 2006

Conditionnel

Hier j'avais rendez vous avec PetiteCatin sur le parking. Une heure de route, la nuit. L'autouroute la nuit et sa solitude, la poésie bizarre. Elle arrive de son entrainement, cheveux humides. Brune et petite brume, qui me plait toujours. Petit angoisse, à l'idée de rater cette rencontre. Oui. Son nouvel appartement, petit, mais renové. Vide. Elle enfile sa robe, cachée, pudique, tandis que je visite. Sa robe noire, et rien dessous. Juste sa peau, son corps que j'aime tant, que je découvre ensuite. Cigarettes, s'il te plait. Et puis deux aimants, encore. Oui c'est encore là. Nos corps qui se trouvent, d'abord adossés au mur, puis sur le parquet, la poussière. Son odeur. Cette sensation de vie qui revient, malgré tout le reste. Le corps, tout. Son corps qui me rend soluble...

29 septembre 2006

Chère douce, ma soeur,

Chère douce, ma soeur,

Aujourd'hui j'ai envie de l'écrire. Nous avons vécu tellement de choses, nous nous connaissons très bien. Trop bien même. Trop pour continuer à être un homme et une femme, ensemble. Juste deux âmes. Nous nous sommes aventurés trop loin dans la complicité, au delà de l'érotisme. Cet enfant que nous n'aurons jamais, j'y pense tous les jours maintenant. Aujourd'hui je ressens fortement une chose : la vie nous dicte ses lois, nous dicte d'aller là où nous allons, même à contre coeur. Ce petit univers que nous avions crée, doux, chaleureux, nous devons le quitter maintenant. Et tu sais, comme moi qu'il faut nous séparer. La vie était douce pendant ces 10 ans. Peut être les plus belles années. Je ne sais pas ce qui nous a manqué, je ne comprends pas moi non plus tu sais.

27 septembre 2006

Aveuglement

DSC02261_3Savoir que l'on va dans le mur, mais y aller en beuglant. Ou pas. Week end avec InnocenteCatin. Je l'aime. Cuisine, ballades, des mots des verres. Mais nous savons tous que tout ça finira un jour, n'est-ce pas ? Quelques larmes distantes tombées lors du retour. Et cette pensée envahissante, tout ça finira. Mais il faut oublier... vite !

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20 septembre 2006

- 35 euros

Que penser d'une psy (la mienne) qui vous interrompt en vous disant : "Monsieur P. , arrêtez de vous prendre la tête !" ? Vous croyez que je peux me retourner contre elle pour faute professionnelle ?

18 septembre 2006

Nous verrons...

Seulement quelques jours et deux notes plus tard, je me demande déjà si je vais être capable de "tenir" régulièrement ce blog. Le retour des journées de "travail", l'absence qui en découle, est-ce que ma volonté va encore faiblir... Nous verrons... En fait de "travail", aujourd'hui je suis plus occupé par la recherche d'un gite pour samedi et dimanche et ce petit week end prévu avec ChereCatin. C'est étrange, ce genre de choses n'était pas possible avec Douce, alors qu'elles sont si faciles avec ChereCatin. Oui il y a bien longtemps que cette histoire se finissait alors.. Trop de temps sûrement. Une aigreur qui s'installait.

Avez vous déjà essayé d'établir ce que vous avez fait de votre journée passée ? Bon il n'est que 18h00, mais ça se limite à bien peu de choses. Lever - Petit Déjeuner - Mais qu'ai-je fait ce matin ? - Internet (recherche gite, lecture sur wikisource) - Pause midi - Téléphone avec ChereCatin - Internet (mais où ? bonne question)  - Travail (un peu) - Et maintenant Internet. Effrayant. Finalement, c'est une bonne chose que le présent nous soit toujours caché... Vive l'absence en somme.

16 septembre 2006

Cap

Chers lecteurs (potentiels),

On a tous des aprioris. Quoi de plus normal. Si si... sur tout ce que nous ne vivons pas directement, nous usons de préjugés, pour nous représenter la chose que nous ne connaissons pas. Et pour le mieux, il s'agit ensuite de savoir si la représentation qu'on se faisait de cette chose était juste ou pas, en usant de nos sens. A condition bien sûr de pouvoir encore voir cette chose telle qu'elle, sans être égaré par les catégories pré-concues qui étaient là. Mais pourquoi donc je parle de ça ?

Aujourd'hui j'ai rejoint ChereCatin au Cap d'agde. Elle y travaille. Oui. C'était ma première visite dans ce lieu touristique, et j'en avais une très mauvaise opinion : un rendez-vous de professeurs impudiques, de fonctionnaires partouzeurs, de porcs égarés, etc... (c'est que j'aime la pudeur, oui je sais, c'est un peu naze aujourd'hui). Eh bien, nous sommes allés manger au bord de la plage, et je ne sais pas si c'est l'époque de l'année, ou bien ce lieu bien précis où nous étions, mais je fus presque déçu d'avoir à changer mon opinion, oui, presque déçu que la réalité ne colle pas ! Pas de culs nuls, pas de vulgarité exubérante (en écartant le meeting "tunning" à l'autre bout de la ville, signalé seulement par quelques panneaux). Rien qu'un bord de plage, du béton pas plus qu'ailleurs, et aussi, très peu de gens...

Alors, je dois admettre qu'il est tentant de vivre entre les murs rassurants de ses préjugés, en les validant assez facilement. Je dois admettre surtout que je n'ai rien validé du tout aujourd'hui. Mais c'est peut être parce que j'étais avec celle que j'aime, et qu'il suffit d'une personne...

15 septembre 2006

Oui pourquoi ?

C'est justement ce que je me demande. Quelque fois un mot vient, qui semble adapté à la situation, sans qu'on puisse ni expliquer ni savoir pourquoi. C'est plus tard que que tout parait plus clair. Que le réel est reçu dans une forme compréhensible. Oui mais j'ai tout de même une petite idée; "Après la défaite" : C'est là que se prennent les décisions. Ou plutot viennent à la conscience les décisions déjà prises. C'est le moment de la reconstruction après la fin de quelque chose. Pour moi la fin des idéaux, la fin d'une vie léthargique dans un cercle construit assez commodémment. La fin des illusions à 33 ans aussi, même si j'ai cru toujours essayé de les éviter, avant de de m'apercevoir de mon erreur. La fin de la tentative de rassembler. La fin d'une tentative de cohérence d'un moi. La recherche de cette cohérence, une fausse liberté stérile au bout du compte.Et la fin de la peur j'espère. Et, je le souhaite, le début de l'acceptation de la souffrance de vivre, de désirer donc, et de la séparation et de la confiance peut-être.

Bon tout ça parait certainement très obscur... Pour moi ça l'est aussi.  Voilà tout pour une première note. Comme l'expression d'une intuition. Effleurer seulement, à défaut d'être meilleur... pour l'instant.

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